Résumé (copie) de la 4ème de couverture : 

Dans la vie de tous les jours, Eliza Mirk est une fille timide, intelligente, un peu étrange et… qui n’a pas d’amis.
Dans sa vie en ligne, Eliza est LadyConstellation, créatrice anonyme de La Mer infernale, un webcomic extrêmement populaire.
Avec des millions de followers et de fans à travers le monde, son alter ego est une véritable star.
Mais Eliza ne peut s’imaginer aimer le monde réel plus qu’elle n’aime sa communauté numérique.
Puis, un jour, Wallace Warland arrive dans son lycée et Eliza va vite se demander si la vie ne mérite pas d’être vécue hors ligne…

Avis : 4,5/5

L’intrigue du livre était assez intéressante, comme illustre parfaitement la couverture : énigmatique jusqu’au bout de l’histoire. Un titre peut-être un peu trop « jeunesse » même s’il fait référence au webcomic qu’écrit Eliza. La belle quête qu’Eliza doit accomplir : aimer le monde réel, plus qu’elle n’aime son monde numérique ;  ne plus rester cachée derrière un écran et assumer qui elle est… Mais cette ambition va prendre une tout autre tournure vers la fin du roman qui va faire écrouler tout ce qu’Eliza avait construit grâce à son nouvel ami, Wallace Warland ! Qu’un ami ?

  LadyConstellation est une déesse qui crée les courants de son propre monde. Eliza n’est qu’un petit poisson emporté par ces mêmes courants, incapable même de voir où ils mènent.

En ce qui concerne les personnages, je les ai plutôt tous appréciés à part peut-être sa professeure d’étude dirigée, Madame Grier, qui me met quelquefois hors de moi par ses attitudes légendaires ou encore ses vieilles manières… Personnalité vite rattrapée par la bonne humeur des frères d’Eliza, deux garçons pleins de vie (je n’arriverai pas à les supporter tout au long de la journée). Autres personnages que je n’apprécie pas particulièrement : les parents d’Eliza. Au-delà de ce qu’ils ont fait (je ne vous spoilerai pas, bien essayé !), ils ne se préoccupent de leur fille que très peu. Et lorsqu’il est déjà trop tard et qu’ils essaient de se faire pardonner et de se faire aimer de manière brutale, ils ne se font que détester de plus en plus. Je pense notamment au jour où ils ont confisqué le téléphone de leur fille alors qu’elle est majeure (hallo ! On sait que vous n’avez pas suivi le déroulé de la vie de votre fille mais quand même…). C’est d’ailleurs ce comportement qui va déboucher à LA catastrophe !

Elle a dessiné tellement de monstres qu’elle en est devenue un elle-même.

L’auteure a une très belle écriture. Elle a su nous transmettre de l’émotion et nous sensibiliser et nous toucher sur un sujet complexe : l’anxiété sociale, en passant par des moments de tristesse mais aussi d’enthousiasme. Vous avez dû d’ailleurs le ressentir par les citations que j’ai glissées dans ma chronique. Un très bon livre que je conseille particulièrement ne serait-ce que pour la plume de Francesca Zappia.

Je ne suis autorisée à y tomber que lorsque je peux me permettre de m’y perdre.

Un très bon roman que je conseille vraiment !